COVID 19

RECOMMANDATIONS

Il sera important de respecter certaines règles pour travailler en toute sécurité lors du dé-confinement. Ces différentes mesures d’hygiène sanitaire exigent une nouvelle organisation, de nouveaux gestes ainsi que l’achat d’un matériel spécifique. Nous vous conseillons de prendre le temps de mettre en place ces nouvelles dispositions afin de ne prendre aucun risque de diffusion du Covid 19.

Ces recommandations sont conformes aux données acquises de la science à ce jour

Informations à donner au téléphone

• Risque de contamination en lien avec la prise en charge,

• Recueil du consentement.

‍CONSIGNES À DONNER AU RECEVEUR : (PAR TÉLÉPHONE OU E-MAIL)

• Pas de symptômes fébriles dans les jours précédents la séance,

• Lavage des mains à l’arrivée,

• Apporter une tenue spécifique pour recevoir la séance, avec les bras et les jambes couverts, différente de la tenue dans laquelle il arrive au cabient.

• Port d’un masque obligatoire (demander au receveur de venir avec le sien),

• Apporter son stylo,

• Pas d’accompagnant à l’intérieur, sauf si le receveur est mineur.

‍Gestes barrière pour le professionnel

• Saluer sans serrer la main,

• Éternuer dans son coude ou dans un mouchoir. Utiliser des mouchoirs à usage unique,

• Lavage des mains : En arrivant au cabinet, au moins toutes les heures, avant et après chaque séance,

• Protection du visage : Eviter de se toucher le visage, utilisation d’un masque chirurgical, régulièrement changé, possibilité de port de visière. Au masque trois plis jetable, il vous faudra sans doute préférer la visière transparente qui protège efficacement des projections. Quitte à combiner les deux ! Le gros avantage de la visière transparente (l’arme absolue anti-postillons) est d’être réutilisable. Il suffit, en effet, de la désinfecter, même à l’eau et au savon. Et son port est plus confortable au fil des heures. Contrairement à certains pays asiatiques les plus en pointe dans la lutte contre le coronavirus (Taïwan, Corée du Sud), la visière n’est pas réquisitionnée pour les services sanitaires français. Elle est donc encore disponible en stock chez les grossistes.

Attention : l’efficacité d’un masque jetable est limitée dans le temps. Il faut le changer toutes les trois heures et bien se laver les mains à chaque changement de masque. Enlever le masque par les élastiques.

Il existe deux types de masques : le modèle FFP2, destiné en priorité au personnel soignant – et donc peu disponibles aux autres professions. En revanche, le masque chirurgical trois plis se trouve plus facilement, même si l’approvisionnement est encore lent.

• Tenue de travail : Avoir une tenue spécifique pour travailler dans le cabinet, et faire si possible un sas de déshabillement avant de rentrer chez soi, pour ne pas contaminer le domicile. Pour rester logique, il faudrait porter une « surblouse » stérile à usage unique. Une habitude pas très facile à adopter pour le professionnel de shiatsu ! Penser à mettre une charlotte sur vos cheveux.

Autre solution : une tenue de travail dédiée, que le professionnel mettrait en arrivant le matin, et qui serait lavée chaque soir.

Idéalement avoir des blouses à usage journalier pour éviter de transporter les microbes chez soi.

‍Mesures barrière en cabinet

• Mettre du gel hydroalcoolique à la disposition du receveur afin qu’il puisse se désinfecter les mains à son arrivée et à son départ.

• Désinfection des surfaces de contact (table de travail, poignées de portes, comptoir d’accueil, chaises…) après chaque séance et le sol chaque soir.

• Changement des protections (serviettes, draps d’examen jetables…).

• Penser à utiliser le tenugui en protection,

• Mettre une alèse imperméable (désinfectable) sur le futon ou la table + un drap jetable ou lavable (voir draps pour kinés).

• Port de vêtements professionnels changés régulièrement ou protégés par une surblouse jetable.

• Aération de la pièce de travail après chaque séance.

• Vider la salle d’attente des objets et meubles inutiles, ainsi que des magazines, flyers et publicités.

Gestion sécurisée des déchets du cabinet : Masques, housses jetables, etc.

‍La « distanciation sociale »

Cela passe d’abord par une réorganisation de votre agenda et de prise de RV de clients dans votre cabinet. Bien espacer les RV entre chaque client, prévoir au moins 30 à 45 minutes (en fonction du cabinet) pour nettoyer derrière chaque client.

Tout va tenir dans la façon d’organiser votre planning de rendez-vous.

‍L’approvisionnement

Visières transparentes, masques et gants jetables, gel hydroalcoolique, désinfectant en spray ou surblouses sont de nouveaux disponibles. C’est peut-être le moment de préparer dès maintenant vos commandes pour l’après confinement. Car après l’annonce officielle des mesures à prendre, il y aura certainement un rush !

‍Intégrer ces nouveaux frais

Bien sûr, toutes ces mesures ont un coût. Comment en tenir compte dans la fixation de votre prix ? C’est un élément à intégrer dans le calcul de votre marge. Le client va-t-il vraiment hésiter à payer 2 euros supplémentaires, s’il sait qu’il s’agit de préserver sa santé ? De plus, renforcer les mesures d’hygiène et de protection est un facteur rassurant pour le client. C’est un message implicite qui lui signalera que vous prenez soin de sa santé. N’hésitez d’ailleurs pas à afficher clairement le message du genre : « Votre spécialiste en shiatsu s’engage pour votre santé !».

‍Quelles sont les personnes susceptibles de développer une forme sévère du COVID-19 ?

• Personnes âgées de 70 ans et plus ;

• Antécédents cardiovasculaires (hypertension artérielle, accident vasculaire cérébral ou coronaropathie, chirurgie cardiaque, insuffisance cardiaque stade III ou IV) ;

• Diabète insulinodépendant non équilibré ou compliqué, cirrhose stade B ;

• Pathologie chronique respiratoire – Insuffisance rénale chronique dialysée ;

• Immunodépression ;

• Cancer sous traitement ;

• Obésité morbide : IMC > 40

Aide à l’évaluation de la balance bénéfice/risque et du caractère nécessaire des soins :

Le professionnel de shiatsu doit tenir compte de la nécessité de limiter l’exposition des personnes les plus à risque de développer une forme grave du COVID-19, au regard de leurs risques, en cas d’infection, de complications propres à chaque facteur de comorbidité.